dimanche 28 août 2011

Plan de vol (3)

Une fois pris la décision de ne pas se risquer dans un trajet direct, j'ai établi un plan de vol qui privilégie le survol au-dessus des mers et à haute altitude. Soit un parcours de près de 3800 miles nautiques (environ 7000 kms), pour 7 heures de vol, à une vitesse moyenne de 530 noeuds, soit Mach 0.90.
Pour info, j'ai été aidé dans la préparation de ce plan de vol par Google Maps mais aussi et surtout par le logiciel Navigation de François Fouchet (à n'utiliser qu'en complément d'une véritable préparation avec carte, compas, crayon...). En voici le tracé, rendu par le dit logiciel :


Pour être plus précis : 

- départ à 7h - heure locale - de la base de Rota en Espagne, avec les réservoirs internes et externes pleins
- après le décollage, cap au 082 en montée jusqu'à 29000 pieds AMSL
- peu après le passage entre la Sardaigne et la Tunisie, cap au 128 pour passer au large de la Sicile
- passée la Sicile, après plus de deux heures de vol, je vire au 093 pour rejoindre l'Egypte et la Mer Rouge
- le premier ravitaillement doit se faire au-dessus de la Méditerranée, sans doute après trois heures de vol, peu après la Grèce. Après avoir fait le plein, je me lance à la recherche d'un liner sous lequel me cacher pour prendre un nouveau code transpondeur et disparaître des écrans radar
- puis direction la pointe nord de l'Egypte tout en descendant sous la barre des 400 pieds AMSL avant de rejoindre la côte
- cap 144, passage par l'Egypte et le Golf de Suez, sous 400 pieds AGL
- une fois sorti du Golf et au-dessus de la Mer Rouge, remontée à 29000 pieds pour économiser du carburant
- à peu près à mi-chemin avant d'arriver près de Djibouti, nouveau ravitaillement
- nouvelle descente sous les 400 pieds pour passer entre le Yémen et Djibouti
- puis cap au 174 pour entrer en Somalie puis en Ethiopie à 400 pieds AGL
- atterrissage sur l'aéroport de Kebri Dehar.

On l'aura compris, je privilégie le passage loin des côtes. 

Petite remarque quand même : la plupart du voyage se fait à 29000 pieds, j'ai bien peur de m'embêter un peu. Les parties les plus intéressantes et les plus exigeantes seront bien les ravitaillements, la recherche du liner mais aussi et surtout les passages à très basse altitude. Vivement que j'y sois.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire