vendredi 23 septembre 2011

Au final...

Si j'allume les moteurs sur le tarmac de Rota à 7h, je les coupe sur le gravier de Kebri Dehar à 15h10. 8h10 pour parcourir près de 3300 nm et... faire le plein de souvenirs. OK ça a été pépère à 29000 pieds. Ca ne gigotait pas beaucoup, surtout après m'être décidé à utiliser le PA, au lieu de m'échiner à équilibrer tout seul un avion qui y était réfractaire. Comme je le pensais, les moments les plus sympas ont été : le décollage, la découverte du relief espagnol, les deux ravitaillements, la coupure du transpondeur sous le liner et surtout le vol à TBA, surtout au contact du relief égyptien. L'atterrissage aura été un cauchemar par contre. Mis à part cela, j'ai beaucoup appris sur l'appareil, sur la configuration de mon matériel et aussi sur l'art d'être patient pour préparer un tel vol et le mener de la manière la plus réaliste possible, en accord avec mon petit niveau de pilote virtuel. Une belle expérience en somme, dont je suis un peu fier. Et je ne m'arrête pas là. Je prépare actuellement un Mirage 2000-5 pour effectuer le trajet France-Ethiopie. J'ai en effet découvert qu'un représentant virtuel de ce fleuron de l'aéronautique militaire français, réalisé sur la base d'un travail de Rollus et BeeGee, fonctionnait très bien sous FS2002, voire mieux que le F16. Vérification de la capacité d'emport en carburant et adaptation du panel ont déjà été effectuées. Mais ça, ce sera pour de prochains posts.

Le vol en vidéo

Voici le vol complet en vidéo.

Pour plus d'explications, n'hésitez pas à consulter les messages précédents.

Bon visionnage.

jeudi 22 septembre 2011

7e heure de vol et fin du voyage...




Et voilà le Yémen






Les terres se rapprochent...

elles se rapprochent trop. Encore une erreur de trajectoire dans le plan de vol, à moins que je n'ai été déporté par les vents de travers ?


Virage à droite pour s'éloigner des côtes




En face l'Erythrée


Et bientôt au loin à droite, Djibouti


J'ai passé un an à faire le tour de France en DR-400. Rien à voir avec ce que ces paysages procurent comme surprise.




Djibouti est maintenant derrière moi

Bonjour la Somalie !



Changement de cap et descente engagée pour la dernière ligne droite de ce voyage, sous la couverture radar





L'ordinateur continue à protester dans mes oreilles, lorsque je suis trop près du sol.







Pas beaucoup de végétation dans le coin.







Je maintiens une vitesse élevée malgré la chaleur. Et surveille de près la température de la turbine.


Avec ce genre de photo, je comprends mieux pourquoi l'ordinateur vocifère.



La piste de Kebri Dehar est derrière ces collines.




BINGO ! Piste en gravier, vachement courte, pas de service ILS, pas de PAPI, ca va pas être facile, tout en visuel et à la limite du décrochage, je vais me marrer !



Je choisis de faire une finale très longue pour me placer au mieux, d'autant plus que j'ai un vent de travers de 15 noeuds qui m'agace.



Je suis mal placé, trop bas. Pour la petite histoire, j'ai du m'y reprendre à huit fois avant de pouvoir poser les roues en toute sécurité.

Enfin posé. Et ça secoue avec les graviers.




Et voilà c'est fini.